lundi 26 juin 2017

Belles Vues : L'agglo choisit l'incohérence !


Cœur d' Essonne Agglomération : la bétonisation au "pas de charge" au nom d'un équilibre emplois /logements jamais atteint et d'un équilibre financier fragilisé. 


Le Conseil Communautaire de Cœur d' Essonne Agglomération, le 22 juin 2017, a tranché : à une large unanimité, il a donné le feu vert pour l'urbanisation de la ZAC Souchet à La Norville (6.5 hectares de terres agricoles supprimés), de la ZAC des Belles Vues à Arpajon et Ollainville (56 hectares de terres agricoles supprimés), la poursuite du projet Val Vert (80 hectares de terres agricoles supprimés).


Quelques voix discordantes et remarquées (Isabelle Perdereau, conseillère régionale et adjointe de Brétigny sur Orge, Norbert Santin, Maire de Saint Germain Les Arpajon, Anny Leclerc, Adjointe de cette même ville, Bernard Sprotti, Maire de Breuillet et 1er Vice Président, Christian Soubra, élu de Saint Michel sur Orge) ont certes démontré l'incohérence du projet de la ZAC des Belles Vues en l'absence en particulier d'aménagement adapté de la RN 20 avant longtemps.


Sur cette condition majeure de la réussite du projet, il a été souligné par Bernard Sprotti que l’honnêteté impose de reconnaitre qu’aucune ligne budgétaire n’est ouverte pour assurer le financement du programme de TCSP au coût très élevé (Transport en Commun en Site Propre) sur la Nationale 20.

Mais Olivier Leonhard (Président de la communauté d' agglomération) a fait valoir son "soutien à 200 %" de ce programme respectueux de l'équilibre emplois /logements à atteindre et Nicolas Méary (Vice Président de la communauté d'agglomération en charge des finances) a appuyé cet argumentaire en rappelant le nécessaire équilibre financier des comptes de cette nouvelle agglomération fragilisé par la défection de 3 communes de l'ancienne communauté de communes de l'Arpajonnais.


Au nom de ce principe de réalité, la feuille de route du projet de territoire de Cœur d' Essonne Agglomération, en débat à partir de septembre, serait déjà fixée.


Il est regrettable que ce débat ait été privé d'informations d'importance sur les remarques formulées par les habitants lors des ateliers de "concertation" de mai et de juin sur le projet de la ZAC des Belles Vues.


Mais il est vrai que sans attendre la réunion publique sur cette opération immobilière prévue le lundi 26 juin à 20 h prévue au Centre Technique Municipal d’Arpajon, les délibérations entérinant ce projet avaient été inscrites à l'ordre du jour de la séance du Conseil Communautaire du 22 juin.


Faut-il ajouter que l'interruption de séance demandée par les associations d'environnement pour l'exposé de leurs remarques n'avait pas été accordée ?


Un anti modèle de démocratie participative.







mercredi 31 mai 2017

Une concertation à l'envers sur le projet "ZAC des Bellesvues"

 
 De nombreux administrés et associations ont déploré pendant l'enquête publique, entre le 20 février et le 24 mars, l'absence totale de réunion citoyenne permettant d'apprécier aisément le contenu du projet de la ZAC des Belles Vues en disposant d'une présentation synthétique de la quarantaine de documents contenus dans le dossier.

Contrairement aux engagements pris par les élus d'Arpajon et d'Ollainville en décembre 2016, il été répondu par la négative à la demande de mise à disposition de salle pour la tenue de cette réunion publique.

La concertation dont l'agenda est détaillé ci dessous s'organise après l'enquête publique sans permettre aux habitants de donner un avis éclairé pouvant influer sur le rapport du commissaire enquêteur.

Faut il rappeler également que la réunion publique qui devait être organisée en septembre 2016 après la réunion houleuse de mars 2016 n'a jamais eu lieu ?

Cette pseudo concertation présentée comme une démarche exemplaire ressemble en tout point à de la langue de bois politicienne.

De même, la présentation du projet du « parc des Belles Vues » (1) ne peut cacher la destruction des belles vues et la destruction des terres agricoles qui résulteront de cette urbanisation destructrice.



"À vos agendas !"


Dans le cadre du projet d’éco-quartier Les Belles Vues, nous vous invitons à participer aux ateliers thématiques et à la réunion publique de restitution organisés aux mois de mai et juin.

Jeudi 11 mai de 19h30 à 21h au centre technique municipal d’Arpajon



LES BELLES VUES : UN QUARTIER QUI VOUS APPARTIENT

Ouvert à tous les volontaires sur inscription préalable par mail (secretariat@sorgem.fr), ce premier atelier sera conçu tel un moment de participation et de concertation des habitants, dans la poursuite des ateliers de concertation organisés en 2009. Seront principalement abordés les sujets liés à l’aménagement du parc et aux nouveaux équipements publics de proximité. L’atelier sera animé par la SORGEM, aménageur, et Vincent Marniquet, paysagiste-urbaniste, autour notamment d’une maquette du parc qui permettra à chacune et chacun de repérer les lieux, proposer et positionner les aménagements du futur parc.

Jeudi 1er juin de 19h30 à 21h à l’accueil de loisirs du Parc de la Butte aux Grès à Ollainville



LES BELLES VUES : UN QUARTIER DURABLE

Lors de ce deuxième atelier, nous aborderons les thèmes liés à l’environnement et au développement durable du projet.

Mardi 20 juin de 19h30 à 21h à l’accueil de loisirs du Parc de la Butte aux Grès à Ollainville



LES BELLES VUES : UN QUARTIER DE VIE

Nous terminerons cette série d’ateliers thématiques par un atelier consacré aux mobilités, et aux activités et perspectives économiques au sein de l’éco-quartier.

Lundi 26 juin de 20h à 22h au centre technique municipal d’Arpajon

VENEZ PARTICIPER A LA REUNION PUBLIQUE DE RESTITUTION DE L’ENQUETE PUBLIQUE ET DES ATELIERS THEMATIQUES.

(1)   projet du « parc des Bellevues » présenté le 11mai prochain.













mercredi 22 mars 2017

La transgression des lois protectrices de notre planète




La ZAC  des Belles vues : la transgression des lois protectrices de notre planète

Le projet  de la ZAC  des Belles vues se caractérise par la destruction de 56 hectares de terres agricoles, l'éloignement des transports en commun et la construction de 1000  logements à proximité de la RN 20 bien avant  la réalisation du projet de TCSP ( voie dédiée au Transport en Commun en  Site Propre) et  l'amélioration nécessaire de la ligne C du RER . 

Par  son contenu ce projet est en totale  contradiction avec plusieurs lois au service de l'environnement : 


­          La loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU ) incitant à construire la ville  dans la ville.

­          La loi portant engagement national pour l’environnement, dite "Grenelle 2", du 12 juillet 2010 qui  avait pour ambition  de  développer le droit à l’information environnementale en amenant les acteurs publics et les entreprises à rendre accessible la manière dont ils prennent en compte les impératifs de développement durable dans leur stratégie.  Force est de constater  les défauts importants de  concertation sur le projet de la ZAC des Belles Vues.  

­           Ainsi la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte incite à développer les mobilités peu polluantes et  les énergies renouvelables

­           La loi du  8 août  2016  sur la biodiversité qui entend mieux encadrer l’aménagement du territoire en imposant  «d’éviter, de réduire et de compenser» les impacts sur l’environnement  et  qui  veut favoriser la nature en ville.

mardi 21 mars 2017

La ZAC des Belles Vues contraire à un développement durable



Les incompatibilités  du projet de la ZAC des Belles Vues, à Arpajon et Ollainville en Essonne,  avec une démarche de développement durable

 
Des transports inadaptés  pour les futurs habitants et salariés 
 
L  Trafic RN20 saturé,
L  Passerelle sur la RN20 non programmée dans le projet de ZAC
L  Transport en Commun en Site Propre (TCSP) non programmé dans les projets départementaux ni dans ceux du Grand Paris
L  Manque de fiabilité du RER C
L  Saturation des parkings des gares
L  Accès circulations douces au centre ville d'Arpajon, aux lycées et à la gare inexistants

 
La destruction de 56 hectares de terres agricoles   
 
L  L'artificialisation des sols de l'agglomération Cœur  d'Essonne a pris des proportions suicidaires pour l'équilibre écologique de notre territoire ( 250 hectares de terres agricoles détruites en moins de  20 ans  et   plus de 250 hectares agricoles détruites dans les 10 prochaines années)
L  L'expulsion irrémédiables des agriculteurs alors que des repreneurs potentiels existent comme l'a rappelé l'association Terres de liens et un agriculteur local norvillois
L  Une contradiction majeure avec l'invitation de l'Etat à développer les circuits courts et  à respecter au moins 20 % de nourriture bio dans les restaurants scolaires 
L  Une contradiction majeure avec les orientations du Grenelle de l'environnement portant sur le respect des terres agricoles  

 
Une démocratie bafouée
 
L   Manque de concertation :  la réunion publique promise pour septembre 2016, suite à la réunion de mars 2016 révélant la  contestation majoritaire du projet , ne s'est jamais tenue
L   absence totale de publicité de la page facebook  confidentielle du projet  et très peu d'information sur le site du projet également confidentiel 
L  Un projet réalisé entre élus sans consultation de la population (élus des villes et de l'intercommunalité et  Président de la société d'économie mixte la SORGEM, lui même  Vice Président de cette intercommunalité)
L  Un verdissement trompeur du projet par des expressions inadaptées " les Belles Vues un cœur de vie exemplaire,   éco quartier, mobilités douces..."

 
 Un projet d'urbanisme incohérent et contraire à une démarche de transition énergétique
 
L  L'éloignement  des transports en commun ( 3,5 km)
L  Des logements proches de la RN 20 et donc du bruit et de la pollution 
L  Enclavement de la ZAC par rapport à Arpajon
L  Aucune utilisation des friches urbaines
L  Destruction irréversible des belles vues donnant sur la vallée
L  Un gaspillage de terres en raison notamment d'une densité de construction inadaptée
L  Aucune  proposition d'énergie alternative

 

lundi 20 mars 2017

Une offre de transport inadaptée



Une offre de transport inadaptée
Les offres   de transport formulées   pour répondre  aux besoins de  transport générés par  la réalisation de la ZAC des Belles vues ne sont pas à la mesure des enjeux .
Il  est proposé un maillage de voies et des accès nouveaux pour fluidifier le trafic, favoriser la connexion avec les gares,  favoriser l’usage des transports en commun et des mobilités alternatives (telles que le vélo ou la marche) et permettre aux futurs habitants de l’éco-quartier de limiter leurs déplacements grâce à la constitution d’un véritable quartier de vie (emplois sur place, école, structure d’accueil de la petite enfance, etc.).
 
Cependant, les handicaps du projet sont lourds :  
 
­          - l'éloignement de 3.5 km de la gare d'Arpajon et la saturation du parc de stationnement de la gare d'EGLY qui ne peut offrir d'alternative,
 
­        - la saturation des accès à la gare d’Arpajon aux heures de pointe qui entraine un temps de transport entre le  rond point de l'Orme Saint Germain  de l'ordre de 30 minutes selon une usagère au quotidien de cette voie, Maire-Adjointe de Saint Germain Lès Arpajon présente à la réunion publique du 10 mars 2016, et de  5 à 8 minutes selon le Maire d'Arpajon.    
­         -  l'enclavement du nouveau quartier et sa coupure, par la barrière que constitue la RN 20, du centre ville d'Arpajon qui disposera de l'essentiel des services  au quotidien.
La déclaration du Maire d' Arpajon  formulée lors la réunion publique du 10 mars 2016 selon laquelle l'usage de la voiture serait réduite de plus de  50 % en dix ans relève de l'incantation par défaut de réponse  aux incompatibilités  ci-dessous : 
 
­       - un  afflux de circulation de plusieurs milliers de voitures avec  la réalisation prochaine  la ZAC des Bourguignons à Egly (320  logements), de la ZAC la Croix  de l'Orme à Bruyères le Châtel (400 logements) , de la ZAC des Belles Vues sur Arpajon et Ollainville (1000  logements et 12, 5 hectares d'activités) de divers lotissements sur Breuillet (230 logements)  qui totalisent  la construction de près de 2000  logements  sur des  routes  déjà bien embouteillées avec des goulots d'étranglement existants  en particulier sur la RN 20 qui seront infranchissables demain.
 
­         -  l'absence d'échéancier :
 
­          - pour la réalisation du  projet de TCSP ( Transport en Commun en Site Propre ) sur la RN 20 (schéma directeur de la RN20 en août 2015 porté par le syndicat mixte d’études de la RN20). Ce projet ne figure même pas sur la liste des projets d'aménagement du Grand   Paris ce qui suppose que ce projet s'il se réalise, ne serait  pas programmé avant 2030.
 
­        -  pour la réalisation de la passerelle sur la RN 20 figurant sur certains plans et présentée comme la solution à la continuité des liaisons douces. Sa mise en place est de la compétence du syndicat mixte de la RN 20 et aucun échéancier ne figure dans le dossier.
 
­          -  du nouvel accès à la RN20 prévu depuis les Belle Vues.

 
­          - le dysfonctionnement de la ligne C du RER et les travaux reportés vers 2025  pour retrouver le niveau de fonctionnement de 2000 alors que la fréquentation de cette ligne aura augmenté d'un tiers sans possibilité d'augmenter ni la fréquence des passages des trains, ni leur capacité.  
Il faut craindre la dangerosité de la passerelle existante et son excentration au Nord de la RN 20 que les piétons, et  notamment les lycéens, seront obligés d’emprunter par défaut de solution alternative. 
Il faut également vérifier la réalité de  la servitude de passage sur  la résidence privée de la Prairie qui  assure l'accès piétons le plus rapide à la gare d'Arpajon moyennant toutefois un parcours d’un kilomètre au minimum pour les habitants les plus proches.