Une offre
de transport inadaptée
Les offres de
transport formulées pour répondre aux besoins de transport générés par la réalisation de la ZAC des Belles vues ne sont
pas à la mesure des enjeux .
Il est proposé un maillage de voies et des accès
nouveaux pour fluidifier le trafic, favoriser la connexion avec les
gares, favoriser l’usage des transports
en commun et des mobilités alternatives (telles que le vélo ou la marche)
et permettre aux futurs habitants de l’éco-quartier de limiter leurs déplacements
grâce à la constitution d’un véritable quartier de vie (emplois sur place,
école, structure d’accueil de la petite enfance, etc.).
Cependant, les handicaps du
projet sont lourds :
- l'éloignement
de 3.5 km
de la gare d'Arpajon et la saturation du parc de stationnement de la gare
d'EGLY qui ne peut offrir d'alternative,
- la
saturation des accès à la gare d’Arpajon aux heures de pointe qui entraine
un temps de transport entre le rond
point de l'Orme Saint Germain de l'ordre
de 30 minutes selon une usagère au quotidien de cette voie, Maire-Adjointe de
Saint Germain Lès Arpajon présente à la réunion publique du 10 mars 2016, et
de 5 à 8 minutes selon le Maire
d'Arpajon.
-
l'enclavement
du nouveau quartier et sa coupure, par la barrière que constitue la RN 20, du centre ville d'Arpajon qui disposera
de l'essentiel des services au
quotidien.
La déclaration du Maire d' Arpajon formulée lors la réunion publique du 10 mars
2016 selon laquelle l'usage de la voiture serait réduite de plus de 50 % en dix ans relève de l'incantation par
défaut de réponse aux
incompatibilités ci-dessous :
- un afflux de circulation de plusieurs milliers
de voitures avec la réalisation
prochaine la ZAC des Bourguignons à
Egly (320 logements), de la ZAC la Croix de l'Orme à Bruyères le Châtel (400
logements) , de la ZAC
des Belles Vues sur Arpajon et Ollainville (1000 logements et 12, 5 hectares d'activités) de
divers lotissements sur Breuillet (230 logements) qui totalisent la construction de près de 2000 logements
sur des routes déjà bien embouteillées avec des goulots
d'étranglement existants en particulier
sur la RN 20
qui seront infranchissables demain.
-
l'absence
d'échéancier :
- pour la
réalisation du projet de TCSP (
Transport en Commun en Site Propre ) sur
la RN 20
(schéma directeur de la RN20 en
août 2015 porté par le syndicat mixte d’études de la RN20). Ce projet ne figure
même pas sur la liste des projets d'aménagement du Grand Paris ce qui suppose que ce projet s'il se
réalise, ne serait pas programmé avant
2030.
- pour la
réalisation de la passerelle sur la
RN 20 figurant sur certains plans et présentée comme la
solution à la continuité des liaisons douces. Sa mise en place est de la
compétence du syndicat mixte de la
RN 20 et aucun échéancier ne figure dans le dossier.
- du nouvel
accès à la RN20
prévu depuis les Belle Vues.
- le
dysfonctionnement de la ligne C du RER et les travaux reportés vers 2025 pour retrouver le niveau de fonctionnement de
2000 alors que la fréquentation de cette ligne aura augmenté d'un tiers
sans possibilité d'augmenter ni la fréquence des passages des trains, ni leur
capacité.
Il faut
craindre la dangerosité de la passerelle existante et son excentration au Nord
de la RN 20 que les piétons, et
notamment les lycéens, seront obligés d’emprunter par défaut de solution
alternative.
Il faut
également vérifier la réalité de la
servitude de passage sur la résidence
privée de la Prairie qui assure l'accès
piétons le plus rapide à la gare d'Arpajon moyennant toutefois un parcours d’un
kilomètre au minimum pour les habitants les plus proches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire