lundi 20 mars 2017

Une offre de transport inadaptée



Une offre de transport inadaptée
Les offres   de transport formulées   pour répondre  aux besoins de  transport générés par  la réalisation de la ZAC des Belles vues ne sont pas à la mesure des enjeux .
Il  est proposé un maillage de voies et des accès nouveaux pour fluidifier le trafic, favoriser la connexion avec les gares,  favoriser l’usage des transports en commun et des mobilités alternatives (telles que le vélo ou la marche) et permettre aux futurs habitants de l’éco-quartier de limiter leurs déplacements grâce à la constitution d’un véritable quartier de vie (emplois sur place, école, structure d’accueil de la petite enfance, etc.).
 
Cependant, les handicaps du projet sont lourds :  
 
­          - l'éloignement de 3.5 km de la gare d'Arpajon et la saturation du parc de stationnement de la gare d'EGLY qui ne peut offrir d'alternative,
 
­        - la saturation des accès à la gare d’Arpajon aux heures de pointe qui entraine un temps de transport entre le  rond point de l'Orme Saint Germain  de l'ordre de 30 minutes selon une usagère au quotidien de cette voie, Maire-Adjointe de Saint Germain Lès Arpajon présente à la réunion publique du 10 mars 2016, et de  5 à 8 minutes selon le Maire d'Arpajon.    
­         -  l'enclavement du nouveau quartier et sa coupure, par la barrière que constitue la RN 20, du centre ville d'Arpajon qui disposera de l'essentiel des services  au quotidien.
La déclaration du Maire d' Arpajon  formulée lors la réunion publique du 10 mars 2016 selon laquelle l'usage de la voiture serait réduite de plus de  50 % en dix ans relève de l'incantation par défaut de réponse  aux incompatibilités  ci-dessous : 
 
­       - un  afflux de circulation de plusieurs milliers de voitures avec  la réalisation prochaine  la ZAC des Bourguignons à Egly (320  logements), de la ZAC la Croix  de l'Orme à Bruyères le Châtel (400 logements) , de la ZAC des Belles Vues sur Arpajon et Ollainville (1000  logements et 12, 5 hectares d'activités) de divers lotissements sur Breuillet (230 logements)  qui totalisent  la construction de près de 2000  logements  sur des  routes  déjà bien embouteillées avec des goulots d'étranglement existants  en particulier sur la RN 20 qui seront infranchissables demain.
 
­         -  l'absence d'échéancier :
 
­          - pour la réalisation du  projet de TCSP ( Transport en Commun en Site Propre ) sur la RN 20 (schéma directeur de la RN20 en août 2015 porté par le syndicat mixte d’études de la RN20). Ce projet ne figure même pas sur la liste des projets d'aménagement du Grand   Paris ce qui suppose que ce projet s'il se réalise, ne serait  pas programmé avant 2030.
 
­        -  pour la réalisation de la passerelle sur la RN 20 figurant sur certains plans et présentée comme la solution à la continuité des liaisons douces. Sa mise en place est de la compétence du syndicat mixte de la RN 20 et aucun échéancier ne figure dans le dossier.
 
­          -  du nouvel accès à la RN20 prévu depuis les Belle Vues.

 
­          - le dysfonctionnement de la ligne C du RER et les travaux reportés vers 2025  pour retrouver le niveau de fonctionnement de 2000 alors que la fréquentation de cette ligne aura augmenté d'un tiers sans possibilité d'augmenter ni la fréquence des passages des trains, ni leur capacité.  
Il faut craindre la dangerosité de la passerelle existante et son excentration au Nord de la RN 20 que les piétons, et  notamment les lycéens, seront obligés d’emprunter par défaut de solution alternative. 
Il faut également vérifier la réalité de  la servitude de passage sur  la résidence privée de la Prairie qui  assure l'accès piétons le plus rapide à la gare d'Arpajon moyennant toutefois un parcours d’un kilomètre au minimum pour les habitants les plus proches.


 

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